Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un rétrovirus qui affaiblit le système immunitaire tout en étant le responsable du développement de ce que l’on connait sous le nom de Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA). Cet articule explique brièvement comment le VIH modifie les fonctions du système immunitaire et conduit finalement au SIDA.
Le VIH infecte et utilise pour se reproduire les cellules du système immunitaire qui possèdent sur leur superficie la protéine CD4, notamment, un type de globules blancs appelés lymphocytes T auxiliaires (en anglais T helper cells) ou lymphocytes T CD4+.
Ces cellules jouent un rôle essentiel dans l’activation et la coordination d’autres cellules du système immunologique. Il s’agit donc des responsables de la mise en marche d’une réponse adaptée à tout agent pathogène susceptible de mettre en péril le bon fonctionnement du corps.
Le VIH détruit ces cellules et modifie leurs fonctions, provoquant ainsi un affaiblissement de la surveillance et de la protection de l’organisme. Chez les personnes exposées au VIH (infection chronique), le nombre de cellules T CD4+ diminue considérablement. Cette chute du nombre de cellules engendre une incapacité du système immunitaire à combattre les agents pathogènes de manière efficace, favorisant ainsi le développement d’infections opportunistes (tuberculose, candidoses, etc.) et des processus oncologiques. Le terme SIDA se réfère à ces étapes avancées de l’infection par VIH, qui peut prendre entre 2 et 15 ans à se manifester.
En résumé, le SIDA représente un ensemble de maladies qui résultent d’un déficit de l’immunité provoquée par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
Bibliographie
Coffin J, Swanstrom R. HIV Pathogenesis: Dynamics and Genetics of Viral Populations and Infected Cells. Cold Spring Harb Perspect Med. 2013 Jan 1;3(1):a012526.
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