Le cancer du sein est le type de néoplasie le plus courant chez la femme, avec une incidence de 54 000 nouveaux cas par an en France (1). Cependant, le panorama actuel de cette maladie a beaucoup changé ces 20 dernières années. Aujourd’hui, 85 à 90% des femmes ne présentent plus aucune trace de la maladie 5 ans après le diagnostic (2). On peut donc affirmer qu’il est possible de guérir d’un cancer du sein.

Cette amélioration du pronostic de la maladie est due, entre autres, aux facteurs suivants :

  1. Détection précoce de la maladie grâce à des campagnes de sensibilisation à destination de l’ensemble de la population (3) ;
  2. Utilisation de la chirurgie lors des premiers stades grâce à la détection précoce ;
  3. Recherches sur la maladie et découverte des sous-types de cancer du sein (4) ;
  4. Apparition de traitements médicamenteux sélectifs adaptés à chaque sous-type ;
  5. Possibilité de réaliser des tests génétiques pour sélectionner le traitement le plus adapté à chaque cas.

Cependant, malgré la sélectivité croissante et l’amélioration de l’efficacité des traitements en question, il ne faut pas oublier que même aujourd’hui, les effets indésirables sont encore très nombreux. Le système immunitaire est l’un des systèmes qui souffrent le plus lors du traitement de cette pathologie.

La chirurgie et les traitements de radiothérapie affaiblissent les défenses, mais c’est la chimiothérapie qui a le plus fort impact sur le système immunitaire. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de le préserver et de le garder en bonne santé, afin de favorise une évolution positive de la maladie.

L’une des meilleures choses à faire pour préserver le système immunitaire est de dormir suffisamment : un sommeil de qualité et d’une durée convenable permet à l’organisme de pouvoir se défendre efficacement contre les infections. De même, une alimentation saine, équilibrée, adaptée à la pathologie et au patient, même dans les moments où l’on perd l’appétit, donnera à l’organisme l’énergie nécessaire pour récupérer. Il est également bénéfique pour le système immunitaire de pratiquer une activité physique modérée et adaptée à la situation. Enfin, il faut essayer de diminuer le stress, en recourant éventuellement à des techniques de relaxation ou à une psychothérapie (5).

Dans cette optique, la micro-immunothérapie peut apporter un soutien important au système immunitaire. Les médicaments de micro-immunothérapie sont élaborés à partir de cytokines et d’autres médiateurs immunitaires en low doses. L’objectif est de réguler le système immunitaire dans le cadre de diverses pathologies en agissant de manière synergique avec les autres traitements utilisés, au sein d’une stratégie thérapeutique globale et personnalisée.

Bibliographie

  1. Institut de veille sanitaire (dernière consultation le 24/11/2017) Données disponibles sur : http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-chroniques-et-traumatismes/Cancers/Donnees-par-localisation/Cancer-du-sein (publication du 01/02/2017)
  2. http://www.odyssea.info/cancer-du-sein-les-grandes-avancees-de-ces-15-dernieres-annees/
  3. http://www.cancerdusein.org/vos-questions/faqs?view=category&id=105
  4. Arrechea Irigoyen, M.A., Vicente García, F., Córdoba Iturriagagoitia, A., Ibáñez Beroiz, B., Santamaría Martínez, M., & Guillén Grima, F.. (2011). Subtipos moleculares del cáncer de mama: implicaciones pronósticas y características clínicas e inmunohistoquímicas. Anales del Sistema Sanitario de Navarra, 34(2), 219-233
  5. https://www.topsante.com/medecine/cancers/cancer-du-sein/apres-une-chimiotherapie-le-systeme-immunitaire-met-9-mois-a-se-remettre-609264

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