Après la première infection, le virus de l’herpès simplex type 1 (HSV-1) demeure de façon latente dans le ganglion de Gasser (ganglion trigéminé) et peut se réactiver à tout moment pendant la durée de vie de l’hôte. Différents facteurs tels que la fièvre, le rayonnement solaire, les variations extrêmes de température ou les changements hormonaux peuvent provoquer une réactivation du virus, qui se manifeste par l’apparition de petites vésicules populairement appelées boutons de fièvre.

Au-delà de la gêne causée par ce virus, différentes études considèrent une possible relation entre cet agent pathogène et le développement de la maladie d’Alzheimer, comme par exemple l’étude japonaise publiée en Janvier 2013 dans la revue « Biochemical and Biophysical Research Communications ». Nous présentons ici quelques-uns des résultats de cette étude.

La réactivation du HSV-1 dans la phase prodromique de la maladie d’Alzheimer

L’étude portait sur 85 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, 34 personnes souffrant de troubles cognitifs légers de type amnésique (stade prodromique de la maladie d’Alzheimer) et 28 personnes en bonne santé. L’indice d’avidité des anticorps IgG anti HSV-1, un indicateur de la réactivation du virus HSV-1, fut mesuré afin de déterminer s’il existait une relation entre la réactivation et la détérioration cognitive.

Les résultats ont révélé que l’indice d’avidité des anticorps IgG anti HSV-1 était plus élevé chez les personnes atteintes de troubles cognitifs légers de type amnésique que dans les autres groupes impliqués dans l’étude. Plusieurs études ont démontré que la réactivation du virus HSV-1 est un facteur de risque déterminant dans le développement de la maladie d’Alzheimer.

Cependant cette étude est la première dans laquelle la présence d’une réactivation virale dans le stade précédent à la maladie d’Alzheimer a été constatée, plus exactement dans l’étape de troubles cognitifs légers de type amnésique.

Importance des traitements antiviraux dans la prévention de la maladie d’Alzheimer

L’étude indique également que l’indice d’avidité des anticorps IgG anti HSV-1 pourrait être utilisé comme biomarqueur dans le diagnostic précoce de la détérioration cognitive légère de type amnésique, ainsi que de la maladie d’Alzheimer. L’étude souligne de plus que le traitement du HSV-1 pourrait jouer un rôle important dans la prévention de l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Pour mieux comprendre les apports de la micro-immunothérapie dans le traitement antiviral, nous vous recommandons la lecture des articles suivants publiés dans notre blog : « La micro-immunothérapie et les virus » et « Contribution de la micro-immunothérapie dans les infections d’herpès simplex »

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