Introduction

La principale fonction des tissus connectifs ou conjonctifs est d’apporter un soutien structurel et de la consistance à l’organisme. Ces tissus permettent de différencier les structures et les zones dans les organes, de séparer ces derniers et de maintenir la cohésion entre les différents composants de l’organisme. De plus, c’est dans cet environnement que s’étendent les vaisseaux sanguins et les nerfs.

Il existe plusieurs types de tissus conjonctifs : certains sont spécialisés, comme le tissu osseux ou le cartilage, et d’autres le sont moins, comme le tissu adipeux ou les membranes séreuses qui recouvrent les muscles, les organes et les articulations.

Si le tissu conjonctif est produit en excès suite à une altération, cela peut entraîner une contraction des vaisseaux, des organes, de la peau et de divers tissus, ce qui déclenche une fibrose et altère à la fois la forme et le fonctionnement de ces éléments.

La sclérodermie

La sclérodermie est une maladie auto-immune qui est due au durcissement et à l’expansion du tissu conjonctif, associé à une forte réponse immunitaire. Il en existe deux types :

– la sclérodermie localisée : elle touche seulement la peau, le tissu sous-cutané, les muscles, etc. Elle est due principalement à une augmentation de la production de collagène.

– la sclérodermie ou sclérose systémique : on regroupe sous ce nom la sclérose systémique localisée, qui progresse lentement et touche exclusivement les doigts, le dos des mains et les avant-bras, et la sclérose systémique diffuse qui comprend des altérations gastro-intestinales, pulmonaires, rénales, cardiaques et articulaires.

Mécanisme immunitaire

Dans les cas de sclérodermie, le corps produit entre autres des auto-anticorps, c’est-à-dire des anticorps créés pour lutter contre les structures de l’organisme lui-même. Ces substances interviennent dans la réponse immunitaire en déclenchant une réaction inflammatoire qui a très souvent tendance à perdurer. De plus, les altérations qui touchent les vaisseaux sanguins augmentent leur perméabilité et facilitent la migration des leucocytes à travers l’endothélium vers le tissu lésé, ainsi que l’activation des macrophages et des lymphocytes T. Ceux-ci produisent à leur tour des cytokines comme l’IL-2, l’IL-4, l’IL-6 et le TNF-α qui font durer et rétro-alimentent l’inflammation.

Micro-immunothérapie

En tant que thérapie immunomodulatrice, la micro-immunothérapie peut aider le système immunitaire à conduire une réponse plus efficace contre l’inflammation persistante et à lutter contre la chronicité.

Bibliographie

Lastra, O. L. V. (2006). Esclerosis sistémica. Medicina Interna de México, 22(3), 231-245.

Laborde, H. A., & Young, P. (2012). Historia de la esclerosis sistémica. Gaceta Médica de México, 148(2), 201-207.

Panayiotis G. Vlachoyiannopoulos (2001). Systemic sclerosis (scleroderma). Medical School, Department of Pathophysiology, National University of Athens, Greece.

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