Dans notre post aujourd’hui, nous vous présentons une petite interview sur la douleur et son traitement du Dr Antonio Ruiz Perez, un expert dans ce domaine.

1. Quelle est à votre avis, la définition de la douleur ?

 La définition la plus correcte est bien évidemment celle de l’IASP (International Association for the Study of Pain) : « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles, potentielles ou décrites en des termes évoquant de telles lésions ». Cependant, pour proposer une définition simple, concise et enveloppant de nombreuses hypothèses, je préfèrerais dire que la douleur est une expérience désagréable qui sert de signal d’alarme quand l’intégrité de l’organisme se voit compromise.

2. Quelles sont les pathologies les plus couramment associées à la douleur ?

La plus courante est la pathologie musculo-squelettique, notamment celle qui touche à  la région lombaire de la colonne vertébrale. Les maux de tête et les névralgies suivent avec une fréquence moindre mais il faut aussi ajouter, que de plus en plus de patients viennent à mon cabinet pour des manifestations douloureuses liées à une pathologie auto-immune. Et bien sûr, la pathologie oncologique.

3. Quelles méthodes thérapeutiques utilisez-vous dans votre stratégie pour soulager la douleur de vos patients ?

J’utilise le plus souvent deux voies de traitement simultanément suivant l’origine de la douleur du patient qui vient me consulter : Une action pharmacologique, comprenant un traitement oral combiné (analgésique + anti-inflammatoire + adjuvant – si  nécessaire), et une action spécifique instrumentale consistant en un blocage analgésique de la transmission nerveuse. Les autres méthodes que j’utilise moins fréquemment sont les implants de cathéters et réservoirs rachidiens, les perfusions, les électrodes épidurales et l’électrostimulation transcutanée.

4. Quel rôle joue la micro-immunothérapie dans cette stratégie ?

Il existe deux principaux groupes de manifestations cliniques douloureuses pour lesquelles la micro-immunothérapie peut être utilisée avec succès : les douleurs dues à une maladie auto-immune, comme par exemple la polyarthrite rhumatoïde ou la fibromyalgie, et  les douleurs résultantes d’une pathologie tumorale maligne. Dans les deux cas, j’ai obtenu des résultats significativement positifs.

Dr. Antonio Ruiz Perez

Dr. Antonio Ruiz Perez

 

 

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